Jean-François Boclé
Boclé développe une pratique — installation, peinture, sculpture, vidéo, photographie, intervention dans l’espace public, performance, écrit — qui interroge la bipolarité du monde globalisé postcolonial, oscillant entre violence, toxicité, racialisation ou gentrification et la possibilité d’un Nous, celui entrevu sur le continent américain en dépit du premier pas d’un Cristóbal Colón sur une île des Bahamas en 1492.
Cette bipolarité est aussi envisagée dans son travail depuis 2009 en regard de l’action qu’a l’Homme sur le monde biologique et non biologique : là aussi, il y a pour lui une urgence à déconstruire les murs entre endogène et exogène.